jeudi 26 mai 2011

A quand la fin du machisme?


Le mâle supérieur? Jean Dalbères Le 24 / 05 / 2011

La domination naturelle de l'homme sur la femme n'est pas seulement due à sa supériorité physique...

La ''domination'' naturelle de l'homme sur la femme pendant le coït entraîne chez celui-ci, du fait justement de son statut de dominant un sentiment de possession, pouvant faire naître chez certains un début de tendance à l'agressivité. Bien sûr, tous les hommes n'éprouvent pas le besoin de dominer avec agressivité, celle-ci fut-elle maîtrisée et, donc, n'atteignant pas les limites de la violence; certains font même preuve de beaucoup de maîtrise et de douceur mettant dans leur intention beaucoup d'amour et de respect, soucieux de donner à leur partenaire un plaisir qui leur va droit au coeur; plaisir qu'ils ne sauraient prendre eux mêmes sans aucun retour.
Ceci est l'acte d'amour physique dans le respect de l'autre.
Je ne doute pas qu'il y ait des hommes et des femmes qui aiment l'amour ''sportif'', pratiqué avec beaucoup d'entrain et d'emportement à la limite de la violence, et ceci me paraît bienfaisant quand cette pratique là est partagée et consentie. Là, le mâle se donne à plein avec tout son pouvoir de mâle; et il y a des femmes qui aiment recevoir cet amour là et même parfois le donner.
Là encore nous sommes dans l'amour physique respectueux de l'autre.
Les problèmes commencent quand, dans les esprits des jeunes hommes (pré-ados ou ados), soit par le biais de l'éducation dans la rue, de copain à copain, soit par certains films, même conventionnels, montrant l'archaïque domination de l'homme, soit bien sûr, par la pornographie qui ne se prive pas, loin de là des étreintes violentes reléguant la femme au rang d'objet sexuel; les problèmes, donc, commencent quand naissent dans ces esprits de dangereuses tendances à des pratiques dominatrices et violentes.
Ceci est l'acte d'amour physique dans le déni du droit de la femme au respect de sa personne.
Il y a aussi dans certaines familles la toute puissance du père dominateur qui donne l'exemple de cette main mise sur toute sa famille, à commencer par la femme, et imprime dans l'esprit des mâles-en-puissance de la maison cette image du mâle-dominant-la-femme-soumise; femme déjà objet et instrument. Là aussi commence la déviance par le mauvais exemple.
Ceci n'incite pas non plus au respect de la femme dans l'acte d'amour, entre autre.
Que dire du dragueur impénitent, du harceleur dérangeant et insupportable? Ils sont imbus de leur statut de mâle et se croient autorisés à ''sauter'' sur tout ce qui ''ondule'' (pardonnez-moi cette digression, mais la nature vous a voulues ainsi (c'est mon coeur qui parle: vous êtes gouleillantes)).
Ceci relève d'une mauvaise éducation entraînant des habitudes désobligeantes. Éduquez dans les écoles les enfants et les adolescents dans le respect de cet être si précieux, la Femme.
Et, en tout dernier lieu, la déviance est aussi dans l'esprit d'individus ayant subi au cours de leur enfance des actes de violence, le plus souvent violences sexuelles, ou ayant eu à subir un cruel manque d'amour assorti de cruelles vexations. Mais là nous sommes dans la pathologie.
Ceci, et pour enrayer cette machine destructrice, sera le pari de ce nouveau millénaire qui doit à tout prix s'ingénier à éduquer dans nos écoles les enfants ou à deviner leur détresse et à entendre leur douleur. Ce défaut d'éducation et ce manque de discernement ne relèveraient-il pas de la non assistance à personne en danger? Non assistance d'humanité en danger!

Utopie ou devoir vital?
Entendez le cri unanime des femmes qui veulent leur dû: le respect de leur statut d'Êtres Humains dans l'égalité. Il suffit! cette malfaisante domination du mâle qui répercute de génération en génération la cruauté et la douleur ne doit plus avoir cours à notre ère moderne. Tous les esprits sont désormais ouverts; grâce à tous les moyens de communication tout est dit et les coupables sont démasqués. Sommes-nous prêts à contre-balancer ces tendances archaïques d'attardés machos?

Homme conquérant! il ne te reste plus qu'un domaine à conquérir: le coeur de la Femme.

Notre goût pour le plaisir sexuel qui s'avère être le moteur de la vie donné aux êtres vivants par la nature pour la perpétuation de cette vie et son évolution, est réfréné chez les individus par les cultures, les traditions et les enseignements religieux qui vont justement à l'encontre de cet élan naturel et bienfaisant. Ce barrage déstabilise nos êtres, créant chez certains des tensions et des conflits intérieurs perturbant l'affect, engendrant dérèglements psychiques et douleurs. Ces douleurs, dont les individus n'en peuvent comprendre ni le pourquoi ni le comment, entraînent, en compensation, des comportements déviants.
!Donc Libérons La Sexualité...

L'amour parental est le carburant nécessaire au développement psychique de chaque individu. A défaut de ce carburant le psychisme de l'individu ne peut bénéficier de l'énergie indispensable à la parfaite construction de son être interne.
Mais aussi, la bonne qualité de la relation avec l'autre quel qu'il soit contribue à nourrir le psychisme et à façonner la personnalité.


Maxime: ''Il est aussi inconvenant de s'efforcer de ne pas regarder une femme qui approche que de se retourner sur son passage pour le seul plaisir''




....///.... MA DECLARATION ....////....

Femme, tu étais mon étrangère, mon problème, mon mystère ; tu es ma soeur, ma solution, ma révélation.. Tu étais mon doute, ma quête, ma douleur ; tu es ma certitude, ma récompense, ma douceur. Tu étais mon enfer, tu es mon paradis ; tu étais mon deuil, tu es ma vie ; tu étais mon vide, tu es ma flamme ; tu étais, tu étais...
Femme tu es ma compagne, ma complice, mon égérie ; ma muse, ma déesse, ma reine ; ma prose, ma poésie, la rime de mon âme ; mon temple, mon refuge, mon ciel ; mon pêché, ma prière, ma rédemption ; mon chant, mon hymne, mon cantique ; mon coeur, ma raison, ma passion ; ma philosophie, ma religion, mon idéal ; ma moitié,
mon Tout, mon Univers ; ma Victoire, ma Gloire ..
Femme tu es mon MAITRE, ma VOLUPTE !

TU ES, TU ES, TU ES....

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L'ACTE D'AMOUR

La vie est issue d'un vrai sentiment d'amour
Plutôt que d'un acte coquin, détestable.
N'en déplaise à quelques uns il est pour toujours
Un élan des sens, un geste délectable.

Dans la pureté d'un Univers triomphant
L'acte de création est à jamais inscrit
En belles lettres d'or incrustées de diamants
Comme bijou précieux éternel, si joli.

L'homme souvent le bafoue et dans son élan
Détourne et salit ce geste si naturel,
L'encombre de tant d'interdits. Ainsi, ce faisant,
Ne se rend pas compte qu'il en ôte le sel.

Faut-il donc nécessairement s'aimer vraiment,
S'aimer d'amour et se jurer fidélité
Pour oser pratiquer cet acte bienfaisant ?
Ne peut-on pas le saupoudrer de liberté ?

Mais bien sûr, ayant conclu un pacte moral
Tu ne pourras à tout jamais le transgresser.
Sauf si à tous les deux et pour votre régal
Vous décidez d'un commun accord d'en jouer.

Braves gens ôtez ce poids qui vous assomme.
Allez retrouver des pratiques oubliées
Qui aux temps anciens dans l'espèce des hommes
Permettaient à tous et à toutes de frayer.

Foi d'un sage, pour l'avenir je vous le dis,
L'Homme copulera en toute liberté.
Il pourra alors dépasser cet interdit
Qui le contraint car il l'aura bien mérité.

Jean Dalbères

vous pouvez me contacter à l'adresse: jeandalberes@gmail.com